Stage de perfectionnement « Atlas des Oiseaux Nicheurs de France Métropolitaine »

Le 9 avril dernier s’est tenu le premier stage de perfectionnement de la saison 2011 sur le thème de l’Atlas des Oiseaux Nicheurs de France Métropolitaine.

Six participants se sont retrouvés sur le terrain pour découvrir, au fil de la journée, le fonctionnement de cet atlas. Certains, qui contribuaient déjà à l’AONFM avant cette formation, avaient pour objectif d’améliorer encore un peu plus leur contribution. Pour les autres, il s’agissait tout simplement de se lancer dans cette aventure.

Pour que ce stage soit un bon moyen de joindre l’utile à l’agréable, le choix du site a été fait en fonction des manques actuels de l’atlas, c’est à dire sur une zone où le nombre de données était nettement insuffisant. Ainsi c’est le carré n°E065N699, sur le secteur de Rubempré (nord d’Amiens), qui a été retenu. Une seule espèce y était à ce jour recensée, l’Hirondelle rustique !

La journée a donc débuté par des explications diverses sur le fonctionnement de l’atlas, allant du protocole à la saisie des données en passant par la présentation du maillage régional, la prise de notes dans les carnets, etc. Au cours de ces échanges, chacun a alors pu soumettre ses interrogations et des réponses ont été apportées.

Le stage a également été l’occasion d’améliorer les connaissances des six observateurs sur les chants et les critères de détermination des oiseaux qui ont pu être contactés sur le terrain tout au long de la journée. Différents milieux ont d’ailleurs été prospectés afin de contacter un panel d’oiseaux assez varié. Ainsi, la matinée a débuté au cœur d’un village, puis s’est poursuivie au bord de plans d’eau, avant de s’achever sur un chemin de campagne traversant prairies et cultures. La pause de midi a ensuite été l’occasion d’un pique-nique au milieu des prairies et des haies. Puis l’après-midi, ce sont des milieux plus boisés qui ont été prospectés.

À la fin de la journée, ce sont au total 37 espèces qui ont été trouvées sur ce carré, ce qui constitue une bonne base pour le secteur. Le stage a ainsi apporté une contribution intéressante à l’atlas à la fois en terme de formation d’observateurs mais aussi de données collectées.