Il s’agit ici de répondre aux questions les plus fréquemments posées par courrier, téléphone ou lors de rencontres avec le grand public au sujet des hirondelles. Qu’il s’agisse de leur migration, de leur protection ou de l’évolution de leur population, les sujets abordés sont multiples et variés. A vous de voir :
Non au contraire, les hirondelles comme vous le savez sont fidèles à leur site de reproduction et reviennent d’année en année nicher au même endroit. C’est donc un grand service que vous rendez en laissant intacts les nids qu’elles ont construits les années précédentes. Vous évitez ainsi à ces oiseaux qui reviennent d’un long voyage en Afrique une dépense supplémentaire d’énergie que constitue la construction d’un nouveau nid.
La migration est un phénomène passionnant et aujourd’hui encore imparfaitement connu et compris. Un ensemble de facteurs peuvent intervenir dans le déclenchement de la migration : évolution de la durée des jours (facteur essentiel), conditions météorologiques locales… Ainsi on peut mesurer la difficulté de répondre à cette question d’autant plus que les groupes les plus tardifs sont partis en Octobre et que, à ce jour la dernière hirondelle observée en Picardie était au Hourdel en baie de Somme en plein mois de Décembre. Cependant, il n’est pas impossible que certaines d’entre elles aient entamé leur périple vers le Sud plus tôt cette année…
Voici pour la seconde fois sur notre site Internet des éléments de réponses aux questions les plus posées par les observateurs d’hirondelles :
La première hirondelle que vous observez dans ce cas n’est pas vraiment une éclaireuse. Bien souvent chez les hirondelles rustiques, ce sont les mâles qui arrivent les premiers. Ils s’assurent ainsi d’avoir à leur disposition les meilleurs sites de nidification encore disponibles.
Statistiquement, un adulte sur deux de l’année précédente est mort au cours de la migration en Afrique. Ainsi, il est probable que le couple qui reviendra s’installer chez vous cette année encore ne soit pas exactement le même. En effet un des deux partenaires ne sera probablement plus le même. Pire encore, ce peut aussi être un des jeunes naît sous votre toi l’année dernière qui a pris la place de ses géniteurs.
C’est une question encore non résolue à ce jour. Cependant, nous pouvons dire que les males semblent être les plus fidèles à leur « lieu de naissance ». C’est ce qu’a évalué Guy Jarry qui a exploré une région entière (35 villages) en recherchant tous les anciens poussins qu’il avait bagués l’année précédente. Il a conclu de ses observations que quasiment toutes les femelles avaient disparues de la région et sont allées se reproduire à plus de 50 kilomètres de là. Les mâles quant à eux sont restés pour se reproduire dans un rayon de 5 à 10 kilomètres.
Toutes vos remarques et questions sont les bienvenues. N’hésitez pas à nous en faire part par e-mail ou par courrier.
Nous vous y répondrons dans la mesure de nos compétences.
HOUDANT Guillaume
Association régionale de protection de la Nature et de l'Environnement
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